Sources : Dans son communiqué , le secrétaire d'État chargé de la ruralité précise que l'AMI sera organisé en deux temps, à l'automne 2021 puis dans le courant de 2022. Doté de 10 millions d'euros sur deux ans, il pourra bénéficier à une cinquantaine de territoires pour financer des projets de mobilités innovants. Il s'adresse à toutes les autorités organisatrices des mobilités (AOM) et "portera une attention particulière aux solutions de mobilité touristique sur les stations de montagne et aux études préalables des projets d'ascenseurs valléens". Mais le cahier des charges prévoit que les projets innovants pourront porter sur des thématiques plus larges et diverses : mobilités liées aux activités de tourisme en zone de montagne (accès aux sites touristiques, aux sites d'intérêts, aux activités culturelles et sportives...), gestion des flux en matière de transport de marchandises, logistique innovante, transports collectifs réguliers ou à la demande, mobilités partagées, mais aussi développement des actions en faveur de la démobilité (tiers-lieux, espace de coworking...), prise en compte du droit à la mobilité pour tous, plans de mobilité interentreprises, déplacements scolaires et articulation avec les établissements scolaires...
Tous les massifs peuvent prendre part à l'AMI : Vosges, Jura, Alpes, Corse, Massif central, Pyrénées, mais aussi la plus grande part de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion. Au total, 8.568 communes sont éligibles à l'AMI.